Le Management vu à la TV !

Le management : sujet complexe, aux enjeux multiples.

 

Le management vu à la TV : c’est une façon ludique d’aborder le sujet !

 

Des situations fictives, de séries télévisées, transposées à des situations réelles, d’entreprises, peuvent nous apprendre des choses intéressantes !

Ne rêvez-vous pas d’une façon ludique de former vos collaborateurs au management ? Benoît Aubert et Benoît Meyronin l’ont fait dans un livre ! (2ème édition : ici)

De la fiction à la réalité

 

Nous en conviendrons, les séries TV sont bien souvent irréalistes.

Néanmoins, treize auteurs ont contribué au livre : « De MacGyver à Madmen : Quand les séries TV nous enseignent le management » pour nous livrer des analogies au monde de l’entreprise. Nul besoin d’avoir vu les séries pour saisir l’intérêt des différents styles de management.

Management participatif

 

Il y est par exemple fait mention du management participatif, faisant partie des compétences de Management du stress.

 

Birgitte Nyborg, de la série Borgen (que je n’ai pas vue), devient premier ministre du Danemark. Ses méthodes de management sont décrites comme favorisant le dialogue, et la participation de chacun. Elle inspire ses troupes et les poussent à s’adapter au changement permanent.

 

Ainsi, chaque collaborateur peut avoir des idées plus ou moins bonnes. La participation de tous mène à la meilleure solution, ainsi qu’à une productivité et une satisfaction élevées.

 

Comment favoriser la participation des collaborateurs ? En leur donnant le droit à l’erreur. 

Le droit à l’erreur

 

Je ne pouvais pas rédiger cet article sans citer le premier exemple de l’ouvrage : le « Dr House », de la série du même nom. Il a une façon de traiter ses subordonnées exécrable et n’est pas pour moi un exemple. Mais tout n’est pas à jeter : il revendique le droit à l’erreur et aux échecs.

Il s’agit d’un docteur devant faire, avec son équipe, des diagnostics très difficiles à prononcer. Ayant souvent affaire à des maladies rares et devant être attentif à chaque détail.

 

La leçon que l’on peut en tirer est à nouveau la participation des collaborateurs, pouvant se montrer humains et imparfaits.

Malgré les relations difficiles que le Docteur House entretient avec son équipe, ces derniers continuent à participer et proposer des solutions. Exemple à prendre avec des pincettes toutefois.

 

La participation des équipes, c’est très bien, mais cela doit mener à une prise de décision.

La prise de décision

 

La citation de Tony Sopranode la série Les Sopranos, me semble intéressante :

« Une mauvaise décision, c’est mieux que pas de décision du tout. »

 

S’il est important de faire confiance à ses collaborateurs, les faire participer et leur donner un degré d’autonomie, il est parfois nécessaire de prendre une décision à leur place.

 

L’absence de prise de décision est un facteur délétère de risques psychosociaux difficile à vivre. Le manager doit guider ses subordonnés en cas de besoin.

 

Cette situation se rencontre d’autant plus en cas de besoin d’arbitrage. Le supérieur hiérarchique doit prendre une décision pour ne pas laisser la situation se détériorer. C’est un choix parfois difficile à faire, mais demandé par les collaborateurs pour pouvoir avancer.

Dans un marché économique en constante évolution, l’immobilisme peut s’avérer fatal.

 

Encouragez donc les prises de décision et le droit à l’erreur. C’est une façon d’avancer vers l’objectif plutôt que de rester immobile.

Pour prendre les bonnes décisions, il faut être capable de s’adapter à la situation.

Adapter le management à la situation

 

Rick Grimes, de la série The Walking Dead illustre un parfait exemple de management, qui n’est pas sans me rappeler le management proactif.

Nous avons ici affaire à un monde post-apocalyptique, infesté de zombie : bref, des conditions de survie extrême.

 

L’analogie intéressante qui en découle est la suivante. Pendant les périodes d’accalmie, le leader pousse chacun des membres du groupe à se dépasser, participer et devenir autonome pour sa propre survie. Il en fait des collaborateurs impliqués, proactifs, productifs et autonomes !

Cependant, il démontre les limites du management participatif au profit du management directif : en cas de crise, une décision rapide et parfois très difficile doit être prise.

Pour que ces décisions soient acceptées, le groupe doit faire confiance à son leader et ne pas contester son rôle.

 

Le management participatif favorise cette confiance et ce positionnement. Les collaborateurs savent que lorsque cela est possible, ils sont consultés. Ainsi, ils ne remettent pas en cause des décisions unilatérales car ils estiment qu’elles sont justes.

Je ne le répéterais jamais assez : interrogez et faites participer les salariés, ils vous le rendront bien. Il ne s’agit pas de leur donner les rennes, mais de les impliquer dans la navigation menant à l’objectif et au succès. Ils redoubleront d’efforts et vous donneront de bonnes idées.

 

Alors pourquoi pas apprendre de façon ludique à devenir un bon manager ?

Yohanna Gomez

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