Vous avez trouvé le candidat idéal et l’avez recruté ?
Le parcours ne s’arrête pas là !
Il faut soigner son intégration à l’équipe et à l’entreprise.
Pour y arriver, il ne suffit pas de le présenter et lui expliquer les procédures et méthodes de travail.
Voyons quelques conseils pour réussir cette étape cruciale de la vie d’un salarié.
Présentation du poste
Une formation spécifique est souvent requise, avant de pouvoir occuper son poste.
Pour apprendre et transformer les connaissances, en compétences pratiques à appliquer au travail.
Pourquoi pas en ligne, divisée en plusieurs modules ?
Ce qui lui permet d’avancer à son rythme, quand les précédentes notions sont maitrisées.
La formation n’en sera que plus efficace !
Car nous tendons trop souvent à submerger l’apprenant d’informations, alors qu’il est impossible de tout retenir.
À son arrivée, nous pouvons, au contraire, nous contenter de lui présenter sommairement les particularités de son poste.
Sans pour autant l’abandonner à son sort !
Une courte documentation peut l’aider, ou encore en lui désignant un interlocuteur (comme nous le verrons ci-dessous).
Si votre fonctionnement est assez souple, vous pouvez le laisser s’approprier ses propres méthodes de travail.
C’est une façon de profiter de la diversité et d’idées novatrices !
Le nouvel arrivant n’en sera que plus productif !
À condition que les objectifs soient clairs, réalisables, voire priorisés.
Il sera toujours possible, par la suite de faire une mise au point, notamment sous forme de feedback constructif.
Présentation aux collègues
À son arrivée, la recrue est souvent présentée à l’ensemble des membres de l’équipe. D’autres entreprises préfèrent l’isoler dans un premier temps.
« Aucun extrême n’est bon ! »
Aucune de ces intégrations ne s’adapte aux besoins individuels du nouvel arrivant.
Il vaut mieux arriver à un compromis.
Et dans l’idéal, laisser le choix au principal intéressé.
Comme pour la formation, chacun va à son rythme.
Tout se passera mieux dans ces conditions.
Qui n’a pas connu la gêne de rencontrer un groupe qui se connait déjà, sans parvenir à remettre le nom sur le visage de chacun ?
Il s’agit encore une fois de ne pas submerger d’informations, ni provoquer une gêne.
Vous pouvez envisager d’organiser une pause avec chacun des membres de l’équipe, à tour de rôle. Des affinités pourront apparaitre, dans le cadre détendu d’échanges informels.
Le nouveau membre de l’équipe ne doit pas se sentir isolé, sans oser solliciter les autres.
Il peut avoir besoin d’informations, de précisions, de validations, ou tout simplement d’interactions.
« Cela dépend de l’individu et de ses besoins. »
Evitez absolument de le pousser à se présenter devant tout le monde.
Ou encore d’organiser un repas ou un événement pour l’occasion.
Tout le monde n’aime pas être au centre de toutes les attentions.
La situation peut, au contraire, être une grande source de stress.
À l’image du tutorat, vous pouvez proposer un référent (volontaire) qu’il est possible de solliciter en cas de doute ou de besoin.
Il peut s’agir d’un collègue occupant un poste similaire ou, à défaut, le manager de proximité.
Le volontariat est indispensable.
Être référent est un rôle à part entière, qu’il faut s’approprier pour avoir envie d’aider le nouveau venu.
Pour le mener progressivement à l’autonomie, il est pertinent de lui indiquer où il peut trouver les informations, tout en l’accompagnant.
Y compris lorsqu’il s’agit de demander à un collègue.
Vous pouvez également sensibiliser l’ensemble de l’équipe à s’assurer que « le nouveau » n’a besoin de rien.
Vous l’aurez compris, le but est de laisser le choix au principal intéressé.
Son intégration sera alors adaptée à ses besoins.
Et n’en sera que plus efficace et épanouissante !
Les relations évolueront naturellement, en toute harmonie.
Yohanna Gomez
