Le sens du travail en 3 points !

Un travail qui n’a pas de sens a des répercussions multiples. Ses défauts sautent aux yeux et sont d’autant plus difficiles à accepter. Dans ces conditions, cela devient mission impossible d’être motivé et productif.

Mais quel est le véritable sens donné au travail ?

Le sens du travail en trois questions

 

Selon le Dictionnaire des Risques Psychosociaux, lorsque l’on parle de sens du travail, trois dimensions sont concernées:

 

  • Pourquoi ? : Quel est le but, les objectifs de l’activité (résultats extrinsèques) ?

Dans un schéma classique, ceux qui décident des résultats qu’ils souhaitent atteindre (hiérarchie) vont confier à d’autres le soin d’y parvenir (subordonnés).

Bien souvent, ces derniers vont évaluer ces objectifs. Après tout, ils doivent se les approprier et leur donner un sens. Se pose alors la question de la finalité de l’activité (à l’origine de l’engagement professionnel).

Nous pouvons voir ici toute l’importance de communiquer clairement ces objectifs, mais aussi les résultats atteints.

 

  • Comment ? : La façon de procéder est-elle pertinente (finalité intrinsèque de la forme de l’activité) ?

La procédure de travail est-elle applicable, pratico-pratique ? A-t-elle du sens ?

Cela nous renvoie aux process alourdis et/ou rigides. Il peut s’agir de procédés physiques et concrets, mais aussi de démarches intellectuelles.

En cas de perte de sens, deux réactions sont possibles :

  • une opposition individuelle ou collective
  • un détachement de l’activité globale

Dans ce dernier cas, le travailleur n’est plus intégré au collectif mais se contente d’utiliser son savoir-faire.

 

  • Le Ressenti physique et psychologique : Comment le travailleur vit-il l’activité ?

Est-ce en accord avec ses valeurs ? Est-ce agréable ou désagréable ? Usant ? Fatigant ? Intéressant ? Stimulant ?

Cette dernière dimension est très personnelle, c’est là que toute l’individualité entre en jeu. Certains sont faits pour un travail alors que d’autres ne le sont pas. Par exemple : le travail manuel, les métiers physiques et ceux en contact avec le public ne conviennent généralement pas aux mêmes personnes.

Si le travailleur estime que l’expérience de travail ne mérite pas d’être vécue, cela peut-être le résultat d’un désinvestissement, volontaire ou non.

Quel est le sens donné au travail ?

Pourquoi ?

La question de l’argent

 

L’argent constitue l’essence même du travail. Il est la rétribution principale pour la contribution du salarié qui échange son temps contre de l’argent.

Ce dernier permet de répondre aux besoins financiers de chacun, plus ou moins ponctuels et importants. C’est notamment le cas en fonction de différents projets de vie (achats immobiliers, enfants, voyages …).

 

Ainsi, bon nombre choisissent de se mettre à l’abri, adopter un confort de vie, rentabiliser ses études etc. Quitte à chercher des sources d’épanouissement en dehors du travail.

A condition de disposer de suffisamment de temps libre pour cela : de plus en plus de jeunes travailleurs estiment passer trop d’heures en entreprise pour avoir le temps de profiter de l’argent qu’ils reçoivent en échange. Ce qui n’est pas sans rappeler le besoin d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

 

Bien que l’argent permette de répondre à un besoin, certains ont des valeurs fortes, qui ne sont pas « à vendre ».

Les heures passées à travailler doivent avoir du sens et plaire. Fini les générations recrutées à vie dans une entreprise, ancrée dans une routine « métro, boulot, dodo » sans se poser de questions sur la vie professionnelle qui se résumait alors à « gagner sa croûte ».

Aspect Humain

 

De nos jours, l’argent ne suffit plus, à lui seul, pour donner du sens au travail.

L’humain doit également être au centre des préoccupations. Le travail n’a pas de sens pour le collaborateur, s’il constate que personne ne se soucie de l’autre (collaborateur et/ou usager) et des problèmes qu’il peut traverser.

 

A contrario, le travail prend tout son sens lorsque l’on est en mesure d’aider et d’avoir un impact positif sur les autres.

De manière plus générale, le collaborateur ressent le besoin d’être utile et apprécié pour son travail. Pour cela, la reconnaissance, les feedbacks et la possibilité de voir le résultat final sont particulièrement appréciés.

Comment ?

 

La Justice Procédurale aide à donner du sens au travail. Il s’agit d’expliquer le bien-fondé des procédures de prises de décision ayant de multiples impacts sur la façon de travailler au quotidien.

Certains métiers peuvent buter contre l’obstacle que représente des procédures administratives alourdies, figées, rigides …

Les alléger et les rendre plus adéquates aux réalités du terrain ne les rend pas seulement plus pertinentes et efficaces, mais donnent plus de sens au travail.

Ces derniers se retrouvent parfois face à des usagers en souffrance/dans le besoin/mécontents, qui ne sont pas toujours en mesure de comprendre la complexité de ces procédures, qui, il faut bien l’avouer sont souvent obsolètes.

Le Ressenti

 

Au-delà du pourquoi et du comment, le ressenti quotidien a toute son importance et peut donner du sens au travail.

Les nouvelles générations aspirent de plus en plus à aimer leur travail et avoir envie de se lever le matin. Ils ne souhaitent pas que chaque lundi soit une lutte perpétuelle et venir travailler à reculons.

 

La mobilité interne peut y contribuer. L’entretien annuel est l’occasion de déterminer quel poste conviendrait le mieux pour opérer progressivement à un changement de poste.

Sans être aussi radical, cela peut consister à des petits ajustements d’organisation et de conditions de travail, qui améliorent considérablement le ressenti du collaborateur.

Tandis que certains veulent plus de responsabilités (et in fine, une promotion), d’autres recherchent simplement de l’autonomie. D’autres encore s’épanouissent ailleurs et veulent effectuer des tâches simples, contrôlées, mais sans « prises de tête ». Alors que ce serait insupportable pour celui qui recherche du challenge !

 

De manière générale le travail doit être en adéquation avec les valeurs de l’individu. Le salaire n’est plus suffisant pour compenser. D’autant plus pour les industries polluantes, à l’heure où l’écologie préoccupe les nouvelles générations (à raison !).

Cela créé un clivage avec les proches des autres générations, incluant les parents qui se soucient du futur de leurs enfants. Tandis que ces derniers se soucient de l’avenir de la planète.

Il est temps de se soucier des deux, car après tout ils sont liés.

 

Et vous, quel sens donnez-vous à votre travail ?

Yohanna Gomez

 

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